Scientifiques, journalistes, militant.e.s : Comment communiquer sur les OGM et les pesticides ?


Informations

Auteur(s)
 :  Stéphane Foucart Journaliste scientifique, Le Monde
Pierre-Henri Gouyon Biologiste, généticien, professeur au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, AgroParisTech et à Sciences-Po Paris
Francine Puyau Collectif « Nous voulons des coquelicots - Montpellier »
Activité  :  Recherche en Société
Événement  :  Recherche en Société RSS
Date  :  2 juillet 2021
Télécharger  :  Format HD
Licence  :  Licence Creative Commons

En résumé

Erratum

A la 45ème minute de la table-ronde le Pr P-H Gouyon fait référence à la destruction d’une expérimentation dans les serres du Cirad par des militants anti-ogm le 5 juin 1999. Bien qu’il partage les préoccupations des intervenants concernant les risques liés à la brevetabilité du génome, le chercheur responsable tient à rappeler que les travaux saccagés (i) étaient exclusivement financés par des fonds publics, (ii) visaient à réguler la production des toxines de défense par les plantes transgéniques en réponse aux attaques des foreurs des tiges du riz et (iii) n’impliquaient aucun gène de résistance aux herbicides.

Les intervenants

Stéphane Foucart est physicien de formation et journaliste au quotidien Le Monde. Il couvre depuis plus de dix ans les sciences de l’environnement sous une variété d’aspects et s’intéresse aux usages de la science dans l’espace public, la réglementation et l’expertise. Il est l’auteur de plusieurs livres-enquêtes sur ces sujets.
Pierre-Henri Gouyon est ingénieur agronome (Paris) et docteur ès sciences et diplômé en philosophie (Montpellier). Généticien spécialisé dans l’étude de l’évolution et de la biodiversité, il enseigne au MNHN. Sa recherche allie des démarches théoriques, naturalistes et expérimentales. Il a publié plus d’une centaine d’articles et ouvrages. Il s’intéresse aux questions posées par les rapports science/société : conséquences sociales de la théorie de l’évolution et perte de biodiversité dans les systèmes sauvages et cultivés. Certaines de ses recherches l’ont amené à interagir avec des entreprises, des associations ou des activistes dans les domaines de la génétique, de l’évolution, de la biodiversité ou de l’agriculture durable.

Exemple récent :
https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/03/16/la-recherche-publique-doit-se-mobiliser-pour-se-premunir-de-l-instrumentalisation-du-doute-scientifique_6073381_3232.html  ;

Page web :
https://isyeb.mnhn.fr/fr/annuaire/pierre-henri-gouyon-2636

Francine Puyau est bénévole et militante au sein de différentes ONG ou associations en lien avec la préservation de la biodiversité, la préservation des terres agricoles et naturelles, et la promotion de la permaculture :

  • Co-présidente du plus grand verger-potager partagé, en permaculture, de Montpellier (VerPoPa)
  • Référente du programme des Ambassadeurs des refuges LPO (Ligue de Protection des Oiseaux).
  • Co-fondatrice du Collectif des Coquelicots de Montpellier suite à l’appel national "Nous voulons des coquelicots" lancé en 2018 et demandant l’interdiction des pesticides de synthèse. Coquelicots de Montpellier
  • Membre actif du CCVM (Collectif Ceinture Verte de Montpellier) qui regroupe plusieurs associations ou collectifs œuvrant à la sanctuarisation des terres agricoles et naturelles de l’aire urbaine de Montpellier, en promouvant plus particulièrement la création de PAEN (Périmètres de Protection et de Mise en Valeur d’Espaces Agricoles et Naturels Périurbains). Ceinture Verte de Montpellier

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